Vue panoramique de la côte sud de Basse-Terre à Trois-Rivières avec la mer, les plages de sable noir et la végétation tropicale
Publié le 18 juin 2025

Contrairement à l’idée reçue, Trois-Rivières n’est pas une simple salle d’attente pour Les Saintes, mais le véritable berceau de l’histoire guadeloupéenne, un site archéologique majeur dissimulé à la vue de tous.

  • Le Parc des Roches Gravées n’est pas une simple attraction, mais une fenêtre sur la cosmogonie des premiers peuples de l’île.
  • Les plages de sable noir ne sont pas qu’un décor, mais le résultat direct de l’activité volcanique qui a façonné le terroir unique de la région.

Recommandation : Avant de prendre le bateau, accordez-vous une journée pour explorer la campagne, goûter aux produits locaux et déchiffrer les messages millénaires de cette commune.

Pour de nombreux voyageurs, le nom de Trois-Rivières évoque une image précise : la file d’attente sous le soleil matinal, un billet de ferry à la main, le regard déjà tourné vers l’archipel des Saintes qui se dessine à l’horizon. La commune est perçue comme un point de passage fonctionnel, une antichambre pratique avant de rejoindre le paradis. On y passe, on ne s’y attarde pas, convaincu que l’essentiel est ailleurs. Cette perception, bien que compréhensible, repose sur une profonde méconnaissance. Car si le véritable voyage était de comprendre la terre que l’on foule ?

Et si je vous disais que ce port, ce bourg que vous traversez distraitement, est en réalité le berceau de la Guadeloupe ? Un lieu où les premières pages de son histoire ont été écrites non pas avec de l’encre, mais gravées dans la roche volcanique par des peuples venus bien avant Christophe Colomb. En tant qu’archéologue passionné par le passé amérindien, je vois Trois-Rivières non pas comme une porte de sortie, mais comme un point d’entrée vers l’âme originelle de l’île. C’est un véritable palimpseste où sous la surface de la vie agricole et maritime, vibre encore la présence des Arawaks et des Caraïbes.

Cet article n’est pas un guide touristique de plus. C’est une invitation à changer de regard. Nous allons ensemble décrypter les messages cachés dans la pierre, sentir la puissance de la terre-mère sur les plages de sable noir et redécouvrir des saveurs que l’on croyait oubliées. Laissez votre ferry pour Les Saintes attendre un peu. Le véritable trésor, le secret le mieux gardé de Basse-Terre, se trouve juste sous vos pieds.

Pour ceux qui préfèrent une immersion visuelle, la vidéo suivante vous propose une belle escapade en images dans l’atmosphère de Trois-Rivières, complétant parfaitement les secrets que nous allons dévoiler.

Ce guide vous propose de suivre les traces des premiers habitants et de redécouvrir Trois-Rivières à travers le regard d’un archéologue. Chaque section dévoilera une facette de ce patrimoine exceptionnel, bien au-delà des sentiers battus.

Le guide pour décrypter les messages cachés des roches gravées de Trois-Rivières

Au cœur de Trois-Rivières, bien avant que le bourg n’existe, se trouve la plus importante bibliothèque à ciel ouvert des Petites Antilles : le Parc Archéologique des Roches Gravées. Ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas de simples dessins. Chaque pétroglyphe est un fragment de la cosmogonie amérindienne, une porte d’entrée vers un monde spirituel d’une richesse inouïe. Pour l’archéologue, ces roches volcaniques polies par la rivière sont des pages d’histoire. On y distingue des visages aux yeux immenses, des silhouettes énigmatiques, des symboles abstraits qui, mis en perspective, racontent des rituels, des mythes, et une connexion profonde avec la nature environnante.

Gros plan sur pétroglyphes amérindiens gravés sur roche volcanique à Trois-Rivières

L’analyse de ces œuvres révèle des thèmes récurrents : la fertilité, symbolisée par des figures féminines ; le monde chamanique, avec des représentations d’esprits ou de chamans en transe ; et des motifs possiblement liés à l’astronomie. Comme le souligne l’équipe du PCR Roches gravées de Guadeloupe dans la Revue Ethnologies de 2023, « Les roches gravées de Trois-Rivières représentent une fenêtre symbolique sur la pensée amérindienne, mettant en lumière les pratiques chamaniques et la connexion profonde avec les éléments naturels. » C’est une confirmation que nous sommes face à un lieu sacré, et non un simple lieu d’art.

La concentration de plus de 230 gravures sur ce site n’est pas un hasard. La proximité de l’eau douce, la richesse de la forêt et la vue sur les Saintes en faisaient un carrefour stratégique et spirituel. Une analyse comparative des pétroglyphes des Petites Antilles a d’ailleurs permis de souligner à la fois l’unicité stylistique de Trois-Rivières et sa connexion à un réseau culturel plus large, partageant certains symboles avec d’autres îles de l’arc antillais.

Plan d’action : Votre lecture archéologique du site

  1. Points de contact : Ne vous contentez pas de regarder, touchez (avec respect) la roche pour sentir les sillons, imaginez la main qui les a tracés.
  2. Collecte : Prenez des photos sous différents angles de lumière (matin, soir) pour faire ressortir des détails invisibles à l’œil nu.
  3. Cohérence : Essayez de repérer les motifs qui se répètent sur différentes roches. Cherchez les visages, les spirales, les figures géométriques.
  4. Mémorabilité/émotion : Isolez-vous un instant. Fermez les yeux et écoutez le bruit de la rivière. Tentez de ressentir l’énergie spirituelle du lieu.
  5. Plan d’intégration : Comparez vos photos avec les guides du parc pour identifier les figures les plus connues et comprendre leur signification supposée.

Pourquoi vous devriez absolument tester les plages de sable noir de Trois-Rivières

L’expérience de Trois-Rivières se poursuit sur son littoral, où la terre-mère volcanique rencontre l’océan. Oubliez les clichés de sable blanc corallien ; ici, le sol parle de la puissance et de l’origine de l’île. Les plages, comme celle de Grande-Anse, arborent un sable noir étincelant, une signature géologique unique. Ce n’est pas une simple curiosité esthétique, mais le témoignage direct de l’héritage de la Soufrière. Chaque grain est un fragment de roche volcanique, poli par les vagues. Un rapport officiel sur le littoral guadeloupéen confirme que ce sable est majoritairement composé de basalte et d’andésite, minéraux issus des éruptions qui ont façonné ce paysage.

Plage de sable noir volcanique à Trois-Rivières avec tortues marines au bord de l'eau

Marcher pieds nus sur ce sable est une expérience sensorielle. Chaud, fin, il emmagasine la chaleur du soleil d’une manière totalement différente du sable clair. Mais au-delà de cette sensation, ces plages sont des écosystèmes riches et fragiles. La plage de Grande-Anse, par exemple, est un site de ponte crucial pour les tortues marines. Le sable noir offre un camouflage et une température d’incubation spécifiques, essentiels à la survie de l’espèce. S’y promener au lever ou au coucher du soleil, c’est se connecter à un cycle de vie millénaire, un spectacle naturel qui exige le plus grand respect.

Chaque anse a son caractère. Certaines, plus sauvages, sont idéales pour la méditation face à la puissance des vagues de l’Atlantique. D’autres, comme Grande-Anse, sont plus familiales et accessibles. Explorer ces plages, ce n’est pas seulement se baigner, c’est lire une autre page de l’histoire de l’île, celle de sa formation géologique et de la vie qu’elle abrite. C’est comprendre que la beauté de la Guadeloupe ne réside pas dans une uniformité de carte postale, mais dans sa diversité sauvage et authentique.

L’autre visage de Trois-Rivières : une escapade dans la campagne authentique

Quitter le littoral et s’enfoncer dans les terres de Trois-Rivières, c’est découvrir un autre monde, un havre de paix où le temps semble s’être suspendu. Loin de l’agitation du port, la campagne révèle le cœur agricole de la commune, un paysage luxuriant façonné par des générations de cultivateurs. Les routes sinueuses grimpent sur les flancs du volcan, offrant des panoramas spectaculaires sur la mer des Caraïbes et l’archipel des Saintes. Ici, le vert domine, décliné en une infinité de nuances : le vert profond des bananeraies, le vert argenté des champs de canne à sucre, et le vert sombre des forêts tropicales qui recouvrent les mornes.

Cette campagne n’est pas seulement un décor ; elle est vivante et productive. C’est le domaine des « jardins créoles », ces parcelles exubérantes où se côtoient plantes médicinales, légumes « racines » (ignames, madères), et arbres fruitiers. C’est une agriculture à taille humaine, souvent biologique sans le label, qui perpétue des savoir-faire ancestraux. Se promener dans ces chemins, c’est croiser des habitants qui vous salueront d’un signe de tête, entendre le chant des oiseaux et sentir les parfums de la terre humide et des fleurs tropicales. C’est une immersion dans la Guadeloupe authentique, celle qui vit au rythme de la nature.

L’exploration de l’arrière-pays est aussi une quête de fraîcheur. En prenant de l’altitude, l’air se rafraîchit, offrant un répit bienvenu à la chaleur côtière. C’est l’occasion de découvrir de petites exploitations familiales, des sources d’eau claire et des sentiers de randonnée méconnus qui mènent à des points de vue secrets. C’est dans cette campagne que l’on comprend vraiment le lien viscéral qui unit les Guadeloupéens à leur terre, une terre fertile mais exigeante, sculptée par le volcan et irriguée par des rivières généreuses. C’est l’envers du décor, une facette essentielle pour quiconque veut comprendre l’âme de Trois-Rivières au-delà de sa façade maritime.

Où bien manger à Trois-Rivières sans tomber dans le piège du restaurant de port ?

L’authenticité de Trois-Rivières se goûte aussi dans l’assiette. Pour le voyageur pressé, la tentation est grande de s’arrêter au premier restaurant près de l’embarcadère. Pourtant, les véritables trésors culinaires de la commune se cachent un peu plus loin, dans les hauteurs ou auprès des producteurs locaux. La clé est de privilégier le circuit court pour découvrir des saveurs pures, directement issues de ce terroir volcanique si particulier. Imaginez acheter votre poisson directement aux pêcheurs sur le quai le matin, puis vous procurer des fruits et légumes bio chez un maraîcher local avant de visiter une case à miel pour une touche sucrée.

Cette démarche permet non seulement de soutenir l’économie locale, mais aussi de garantir une fraîcheur inégalée. La Maison de la Banane, par exemple, est une étape incontournable pour comprendre la place de ce fruit dans la culture et la gastronomie guadeloupéenne. Pour une expérience encore plus immersive, certains habitants ouvrent leur table d’hôte dans les hauteurs, offrant une cuisine familiale généreuse, à base de produits du jardin. C’est l’occasion de goûter à des spécialités introuvables sur les menus touristiques et de partager un moment de convivialité sincère.

Et bien sûr, comment parler de Basse-Terre sans évoquer le rhum ? À Trois-Rivières, le ti-punch a une saveur particulière. Un expert en spiritueux guadeloupéens le résume ainsi :

Le ti-punch de Basse-Terre se distingue par ses nuances données par le terroir volcanique unique, offrant une diversité rare parmi les rhums agricoles.

– Expert en spiritueux guadeloupéens, Reportage spécialisé sur les rhums agricoles, 2024

Chercher la bonne table à Trois-Rivières, c’est donc partir à l’aventure, privilégier la rencontre à la facilité. C’est comprendre que la gastronomie locale est le reflet direct de sa géographie et de l’histoire de ses habitants, un mélange de saveurs marines, terrestres et sucrées, à l’image de la commune elle-même.

Embarcadère de Trois-Rivières : le guide pratique pour un départ vers Les Saintes sans stress

Même avec la meilleure volonté d’explorer les trésors cachés de Trois-Rivières, l’objectif initial de nombreux visiteurs reste le départ pour Les Saintes. Aborder l’embarcadère non plus comme une contrainte mais comme la conclusion d’une première découverte change toute la perspective. Le port de Trois-Rivières a des atouts indéniables, souvent méconnus. Le premier est sa taille humaine, qui lui confère une ambiance bien plus locale et moins frénétique que le grand port de Pointe-à-Pitre.

Un responsable de compagnie maritime le confirme dans le guide officiel du port :

L’embarcadère de Trois-Rivières offre une traversée plus courte et moins houleuse vers Les Saintes, avec une ambiance nettement plus locale que Pointe-à-Pitre.

– Responsable de la compagnie maritime locale, Guide officiel du port, 2023

Pour vivre cette expérience sans stress, l’anticipation est la clé. Il est conseillé d’arriver tôt, non pas pour attendre passivement, mais pour profiter de l’écosystème du port. Se garer facilement permet ensuite de flâner. Avant d’embarquer, prenez le temps de savourer un café dans un petit établissement local, d’acheter des tourments d’amour, cette spécialité saintoise souvent vendue fraîche sur le quai, ou de déguster un bokit chaud. C’est une excellente façon de s’imprégner de l’atmosphère et de faire quelques provisions pour la traversée.

Le temps d’attente peut même se transformer en micro-exploration. Une balade rapide dans le bourg, une recherche d’un point de vue caché sur le port ou simplement l’observation du ballet des bateaux et du retour des pêcheurs sont autant de manières de rendre ce moment agréable. En planifiant ainsi votre départ, l’embarcadère n’est plus une simple gare maritime, mais la dernière étape de votre immersion à Trois-Rivières, un sas de décompression convivial avant de prendre la mer pour une nouvelle aventure.

La face cachée de Basse-Terre : sur la piste des trésors historiques et culturels

Replacer Trois-Rivières dans le contexte plus large de Basse-Terre permet de comprendre son importance stratégique et historique. La région est un concentré de l’histoire mouvementée de la Guadeloupe. Au-delà du patrimoine précolombien, la commune et ses environs portent les stigmates et les fiertés de l’époque coloniale et de la lutte contre l’esclavage. Les vestiges de moulins à eau et à vent, essentiels à l’économie sucrière, parsèment encore le paysage, rappelant un passé de labeur et d’injustice, mais aussi de savoir-faire architectural et technique.

L’histoire de la résistance est particulièrement prégnante dans cette partie de l’île. La figure de Louis Delgrès, héros de la lutte contre le rétablissement de l’esclavage par Napoléon en 1802, hante ces terres. Son combat et son sacrifice résonnent avec la force de caractère des habitants de la région. Un historien guadeloupéen rappelle que « Louis Delgrès demeure une figure emblématique de la résistance à l’injustice et rappelle l’histoire forte de la région de Trois-Rivières. » Visiter cette région, c’est donc aussi marcher sur les traces de ces héros méconnus de l’histoire de France.

Cette richesse historique et culturelle est aujourd’hui portée par des initiatives locales. Le Centre de Ressources Archéologiques du collège de la commune, par exemple, joue un rôle fondamental dans la valorisation et la transmission de ce patrimoine unique, notamment celui des roches gravées, auprès des jeunes générations. Cela témoigne d’une conscience aiguë de la valeur de cette histoire et d’une volonté de la partager. Explorer Trois-Rivières et ses alentours, c’est donc s’engager dans un voyage à travers le temps, un dialogue permanent entre le passé amérindien, les douleurs de la colonisation et la fierté d’une culture créole résiliente.

Sur la route du café et du cacao : le réveil des saveurs oubliées de Guadeloupe

L’exploration de la campagne de Trois-Rivières mène inévitablement à la redécouverte de deux cultures qui ont marqué l’histoire agricole de la Guadeloupe avant d’être éclipsées par la canne à sucre et la banane : le café et le cacao. Les hauteurs de la commune, avec leurs sols riches et bien drainés, offrent des conditions idéales pour ces cultures délicates. Comme le souligne un agronome spécialiste du terroir, « les sols volcaniques riches des hauteurs de Trois-Rivières ont largement favorisé la culture traditionnelle du café et du cacao, aujourd’hui sauvés par quelques passionnés. »

Ce renouveau est porté par des familles d’agriculteurs qui, avec passion, perpétuent des techniques traditionnelles. Partir à leur rencontre, c’est découvrir un savoir-faire précieux, de la culture des caféiers à l’ombre des grands arbres à la fermentation des fèves de cacao. Ces producteurs ouvrent parfois leurs portes pour partager leur amour de ces produits d’exception. C’est une occasion unique de voir les cabosses de cacao accrochées aux troncs ou de sentir l’arôme des grains de café fraîchement torréfiés.

Pour le visiteur, cette route des saveurs est une véritable expérience sensorielle. Des lieux comme la Maison du Cacao permettent de comprendre tout le processus de transformation, de la fève à la tablette de chocolat. La dégustation devient alors une évidence : un chocolat artisanal aux notes puissantes, un café local à l’amertume subtile, souvent accompagnés de fruits tropicaux qui subliment leurs arômes. Certains proposent même des ateliers pour apprendre à fabriquer son propre chocolat. C’est une facette gourmande et instructive de Trois-Rivières, qui prouve que son terroir, hérité du volcan, est une source inépuisable de trésors, aussi bien pour l’archéologue que pour le gourmet.

À retenir

  • Trois-Rivières est avant tout le plus grand site de pétroglyphes des Petites Antilles, un témoignage inestimable de la culture précolombienne.
  • Son littoral, caractérisé par des plages de sable noir volcanique, abrite des écosystèmes uniques, notamment des sites de ponte pour les tortues marines.
  • Au-delà du port, la commune offre une expérience authentique à travers sa campagne luxuriante, sa gastronomie locale en circuit court et ses cultures historiques de café et de cacao.

Les Saintes : le manuel pour ceux qui veulent y rester plus qu’une journée.

Après avoir exploré les multiples facettes de Trois-Rivières, de ses secrets archéologiques à sa campagne vivante, le départ pour Les Saintes prend une tout autre dimension. Ce n’est plus une fuite vers un ailleurs, mais la continuation logique d’un voyage commencé sur la terre-mère de Basse-Terre. Fort de cette nouvelle compréhension du contexte historique, géographique et culturel, votre séjour aux Saintes sera inévitablement plus riche. Vous regarderez la baie non plus comme un simple décor, mais en pensant aux peuples qui la naviguaient bien avant les colons européens.

Envisager de rester plus d’une journée aux Saintes prend alors tout son sens. L’archipel, une fois que la foule des excursionnistes est repartie, révèle son propre rythme, son charme insulaire et tranquille. C’est l’occasion de découvrir ses sentiers de randonnée, ses plages isolées, et de s’imprégner de la culture saintoise si particulière. Votre passage à Trois-Rivières vous aura préparé à chercher l’authenticité, à aller au-delà de la première impression. Vous aurez appris à lire un paysage, à écouter une histoire et à goûter un terroir.

Finalement, Trois-Rivières et Les Saintes ne sont pas deux destinations en opposition, mais deux chapitres complémentaires d’une même histoire guadeloupéenne. L’une est le berceau, la racine ancrée dans la terre volcanique. L’autre est l’envol, l’éclat insulaire posé sur la mer. Avoir exploré la première rend la découverte de la seconde infiniment plus profonde et mémorable.

Maintenant que vous détenez les clés pour un autre regard, l’étape suivante consiste à intégrer cette exploration dans votre propre itinéraire de voyage en Guadeloupe.

Rédigé par Manon Baptiste, Manon Baptiste est une historienne et conférencière spécialisée dans le patrimoine culturel caribéen, avec une expertise de 12 ans sur les traditions et l'histoire sociale de la Guadeloupe. Elle se consacre à la transmission de la mémoire de l'archipel, de l'époque précolombienne à nos jours.